En Occident, le sport et les activités physiques sont des composantes essentielles de la politique de santé publique. Ils servent de mesures préventives, contre les dites « maladies de civilisation », comme symboles d’un style de vie hygiénique et moderne et comme outils importants dans ce contexte de projets d’amélioration du corps. Ainsi, les questions qui surgissent ici sont : jusqu’à quel point les populations des sociétés industrielles sont-elles actives ou inactives et quelles sont les raisons de ne pas participer au sport pour tous ? Cet article observe la situation du Danemark et examine la participation de la population danoise aux activités récréatives. L’accent est mis sur les raisons de participer ou de ne pas participer au sport (pour tous) et particulièrement sur l’importance du temps dans ce contexte. La première partie de l’article présente les données statistiques disponibles sur les types d’activités physiques des Danois, en particulier en regard du temps ou du manque de temps ; la seconde partie s’intéresse à une approche théorique du temps, du poids du temps de loisir et des questions de genre ; la troisième partie, basée sur les résultats d’entretiens de recherche, fournit un aperçu en profondeur de l’utilisation du temps chez les personnes âgées danoises et de son impact sur la pratique d’activités physiques.