La source archivistique pour une étude des risques liés à l’aéronautique sportive : les dossiers du Bureau d’Enquêtes et d’Analyses (BEA) conservés aux Archives nationales

Terrains en questions et nouveaux chantiers
Par David Berthout
Français

La prise de risque est dès l’origine consubstantielle aux activités aériennes. Depuis les essais en ballons de la fin du XVIIIe siècle et la pratique de l’aérostation au XIXe siècle jusqu’à la naissance de l’aviation au début du XXe siècle, l’expérimentation et l’utilisation d’engins peu fiables, en recherche constante d’amélioration, ont rendu la pratique aérienne dangereuse. Tout au long du XXe siècle et malgré les efforts de sécurisation des équipements, le danger ne disparaît pas. Au-delà même des risques liés à la pratique d’un nouveau sport aérien et à l’utilisation de son équipement, le danger provient aussi souvent, en grande partie, des comportements humains. Interroger les pratiques sportives liées à la prise de risque c’est, selon les champs des sciences humaines et sociales dans lesquels on s’inscrit, puiser à la parole des pratiquants, « faire du terrain » ou compiler et analyser des données récupérées directement à la source. Parmi les sources qui s’offrent aux chercheurs, un fonds d’archives en particulier s’avère essentiel pour l’étude des risques liés aux pratiques aériennes, il s’agit des archives du Bureau d’Enquêtes et d’Analyses pour la sécurité de l’aviation civile (BEA).

Mots-clés

  • archives
  • BEA (Bureau d’Enquêtes et d’Analyses)
  • sports aériens
  • accidents
  • enquêtes
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