Relations entre les théories implicites, les orientations motivationnelles et la tendance à reporter des comportements d'autohandicap en EPS chez des élèves de collège

Par Claude Ferrand, Nathalie Besson, Éric Reynes
Français

Résumé

Cette étude examine les relations entre les croyances relatives à la nature de l’habileté sportive (théories implicites), les orientations motivationnelles, l’intérêt pour l’EPS et la tendance à reporter des comportements d’autohandicap en EPS chez des élèves d’un collège urbain (N = 274), selon le modèle de Dweck. Les résultats montrent que l’orientation vers la comparaison sociale chez les garçons a une valeur propre pour expliquer la tendance à reporter des comportements d’autohandicap en EPS. Les analyses de régression multiple indiquent que, chez les garçons, trois variables expliquent conjointement 24 % de la variance totale sur la tendance à reporter des comportements d’autohandicap en EPS. Chez les filles, seule la dimension stable de la croyance relative à une habileté comme entité fixe explique 12 % de celle-ci. Enfin, l’intérêt pour l’EPS ne sert d’agent médiation que chez les filles entre les deux types de croyances et leur tendance ou pas à reporter des comportements d’autohandicap en EPS. L’ensemble de ces résultats suggère l’intérêt pour un enseignant de développer un climat motivationnel orienté vers l’apprentissage et la maîtrise en EPS pour réduire l’autohandicap, et met en avant la division conceptuelle entre motivation d’approche et motivation d’évitement.

Mots-clés

  • théories implicates
  • orientations motivationnelles
  • autohandicap
  • adolescent(e)s
  • éducation physique et sportive
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