Les « écuries d’entraînement humain » de l’Amérique victorienne : différences culturelles dans le coaching sportif

Par Dave Day
Français

Dans la dernière période du XIXe siècle menant au XXe siècle, la trajectoire des sports organisés a suivi des chemins significativement différents en Amérique du Nord, en Europe et en Grande-Bretagne. Il est devenu évident que le champ du coaching professionnel, largement dominé par le modèle d’un coach à plein temps dans les universités et les clubs de sport, contraste largement avec la préférence envers les coachs amateurs dans beaucoup de sports anglais. Alors que le modèle américain était largement adopté avec enthousiasme à travers les pays européens, spécialement dans les années accompagnant le développement des JO, il y a eu de considérables résistances à cette approche outre-Manche, même après la débâcle de Stockholm, un événement qui a mis en évidence le rapide déclin des élites sportives anglaises, hommes et femmes, dans les compétitions internationales. Ce travail souligne les caractéristiques différentes de pratiques et de philosophies en coaching entre l’approche anglaise et américaine avant et après la Première Guerre mondiale. Il explore aussi quelques éléments avancés en Angleterre pour expliquer les difficultés à adopter les méthodes de coaching américaines spécialisées et, notamment, le fait qu’ils reflètent une plus large résistance culturelle à la notion d’« américanisation ». Le texte souligne aussi la réception enthousiaste qu’ont pu s’offrir quelques coachs américains en Europe et comment leur impact sur les performances sportives internationales, spécialement lors des méga-événements tels les JO, est devenu un surprenant étalon pour mesurer la suprématie nationale.

Mots-clés

  • coaching
  • Amérique
  • Angleterre
  • professionnel
  • américanisation
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