Santé et activité physique. Notion de « sport-santé » : point de vue médical et actions de la commission médicale du Comité national olympique et sportif français

Par Jehan Lecocq
Français

Il n’y a plus aucune controverse scientifique sur le caractère délétère pour la santé de l’inactivité physique et de la sédentarité et sur le caractère bénéfique pour la santé de l’activité physique et sportive (APS) adaptée aux capacités et états de santé des personnes. Ces bénéfices pour la santé sont mis à profit pour la prévention primaire, secondaire et tertiaire des maladies chroniques et de divers états de santé. Les aspects médicaux de l’APS à des fins de santé qui sera dénommée dans ce texte par son terme le plus usuel et concis, le sport-santé, sont abordés dans ce texte principalement en France. La prescription médicale du sport santé est un point clé qui a été légalisé par deux lois en 2016 et 2022. La Haute Autorité de Santé a publié des recommandations et un guide. La mise en place de réseaux et Maisons sport santé contribue progressivement à une meilleure prise en charge des patients. Cependant, ces prises en charge ne deviendront pérennes que lorsque leur financement sera assuré par l’Assurance Maladie. La formation initiale et continue des professionnels de santé et de ceux du sport au sport santé reste encore insuffisante. Le Comité national olympique et sportif français (CNOSF), comme d’autres institutions, s’est investi dans le sport santé en élaborant avec les fédérations sportives l’ouvrage Médicosport santé, accessible sur le site vidal.fr, d’aide à la prescription pour les médecins et d’aide et d’information auprès des professionnels du sport et de l’ensemble de la population. Le CNOSF a aussi mis en place une formation e-learning des médecins à la prescription du sport santé.

Mots clés :

  • activité physique
  • sport
  • santé
  • maladies chroniques
  • prescription médicale
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